Ce que le surréalisme de Breton peut apporter à notre époque
Vibrant hommage à André Breton, le nouvel essai de Joël Cornuault célèbre le mal nommé pape du surréalisme. Devenue trop banalement courante, l’expression même dévoie la nature vraie du surréalisme, qui ne constitue pas un dogme figé, mais bien plutôt une approche enthousiaste du réel. Incompris, selon Cornuault, par nos contemporains, Breton pourrait servir d’antidote psychologique et intellectuel à une époque pervertie, essentiellement marchande.
À ce titre, le surréalisme ajouterait en quelque sorte une dose de merveilleux dans un univers désincarné, désenchanté, y compris et peut-être surtout dans le champ culturel. Romantique, Cornuault décrit la marchandisation du livre, le règne de l’argent dans le domaine artistique, pour lui opposer, justement, le principe du « signe ascendant », soit « une tension vitale tournée au possible vers la santé, le plaisir, la quiétude, la grâce rendue, les usages consentis », à laquelle s’ajoute « une dimension ludique ». Par conséquent, la démarche initiée par Breton aurait quelque chose de profond : il s’agirait d’initier une nouvelle approche globale.
Joël Cornuault définit donc le surréalisme comme un mouvement heureux, Breton visant à redonner sens aux choses, à les colorer, en quelque sorte. On pourrait, dès lors, objecter que le surréalisme n’est pas toujours positif, accuser Cornuault de pervertir l’esprit de Breton pour en faire un succédané de développement personnel, une sorte de méthode Coué face aux malheurs planétaires.
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« Je ne sais que parler en fonction de ma propre affectivité/Ma lecture sans agilité philosophique »
Voilà.
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