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« LA POSSIBILITE D’UNE ÎLE (MICHEL HOUELLEBECQ) : DU LIVRE AU FILM » (ARTICLE PARU DANS « DIÉRÈSE » 42, AUTOMNE 2008).

  Au secours, Houellebecq revient ! : trois ans après sa parution, le titre du livre d’Eric Naulleau[1] semble plus que jamais d’actualité.  Adaptant lui-même La possibilité d’une île, publié en 2005, la star des lettres françaises fait une nouvelle fois couler beaucoup d’encre, suscite les passions, enflamme nombre de détracteurs. Refusant bien des interviews, légèrement désabusé, l’auteur constate, dans un entretien accordé à Technikart, que la presse française ne « l’aime pas ». C’est là un doux euphémisme : de « la possibilité du nul » à « la possibilité du vide » en passant par « la possibilité du bide », le « navet » annoncé par Libération, sorti le 10 septembre, aura essuyé les pires critiques.

Houellebecq cinéaste ?

  Beaucoup se sont étonnés de voir Houellebecq faire un film. Pourtant il ne s’agit pas tout-à-fait d’un débutant. Ex-élève de l’Ecole Louis Lumière, l’écrivain a tourné plusieurs courts métrages, comme Cristal de souffrance, au cours de ses études ou La Rivière, produit par Canal + en 2001. Ce premier long métrage ne constitue donc pas, au sens strict, un coup d’essai. Houellebecq a manifesté à plusieurs reprises son désir de passer derrière la caméra. Ayant collaboré à l’adaptation d’Extension du domaine de la lutte, tourné par Philippe Harel (ici conseiller technique), en 2000, Houellebecq aurait voulu poursuivre l’expérience avec Les particules élémentaires, portées à l’écran par l’Allemand Oskar Roehler en 2006, au grand dam de l’auteur.

Du livre…

  Peut-on, cependant, parler ici d’adaptation ? Par bien des aspects, le scénario s’écarte du roman. L’intrigue a évolué, paraît, en quelque sorte, simplifiée. Livre à clef, ouvrage d’anticipation, La possibilité d’une île met en scène deux personnages essentiels : Daniel 1 et Daniel 25. Daniel 25 constitue en quelque sorte la réincarnation de Daniel 1, plusieurs siècles après… Comique cynique et outrancier, Daniel 1 connaît un immense succès. Ayant rencontré des Elohimites, secte fortunée, dirigée par un gourou très proche de Raël, basée en Espagne, l’artiste accepte la perspective d’un clonage. Le parcours de Daniel 1 s’achève brutalement : dépressif suite à une rupture sentimentale, le héros passe un ultime appel depuis une cabine, quand survient une catastrophe planétaire, non identifiée. La deuxième et dernière partie du roman nous plonge en pleine science-fiction. Vingt cinquième avatar cloné de Daniel 1, Daniel 25, dont nous avons lu les interventions dans les précédents chapitres, quitte le bâtiment protégé, retraite des néo-humains, pour parcourir la Terre, vaste champ de ruines, entièrement détruit par les guerres nucléaires et les désastres écologiques. Croisant ce qui reste de l’humanité, soit quelques survivants à l’état sauvage, Daniel 25 retrouvera la mer, et connaîtra un long moment d’apaisement.

  Une telle conclusion correspond naturellement au pessimisme de Houellebecq, lecteur de Schopenhauer, qu’il se plaît à citer, notamment lors d’un travail réalisé à l’occasion de la Biennale Internationale d’Art contemporain de Lyon, en 2007. Fidèle au nihilisme du philosophe, l’écrivain de la décadence démonte un par un les grandes « valeurs » de la civilisation : l’amour est considéré comme un leurre, les rapports humains se réduisent aux luttes d’intérêts… Seule la contemplation esthétique, la vue de la mer, à la fin du roman, la lecture de « La mort des pauvres » de Baudelaire, peuvent apporter un soulagement, l’extinction du désir, douloureux, l’abolition momentanée du « vouloir-vivre » schopenhauerien, l’ataraxie. à ce titre, la disparition d’une Humanité nécessairement souffrante, par ailleurs inéluctable, devient presque souhaitable. C’est la deuxième partie de La possibilité d’une île.

…  au film

  Le scénario garde quelques grandes lignes de ce schéma romanesque. Nous retrouvons en tous cas un prophète, incarné par Henry Bauchau, mais qui cette fois prêche en zone commerciale, accompagné d’un jeune assistant, Daniel, interprété par Benoît Magimel. Délaissant le gourou, Daniel le retrouve quelques années plus tard, à la tête d’une véritable communauté, apparemment en Espagne, comme dans le livre. La fin du film est d’ailleurs très proche de celle de l’ouvrage. Daniel marche sur une planète désolée, suivi de loin par une mystérieuse jeune femme noire, ultime avatar de l’amante du héros (?). Certains éléments évoquent Lanzarote. Récit à la première personne publié en 2000 chez Flammarion, Lanzarote décrit le voyage d’un cadre fatigué. Parti seul en vacances sur une île espagnole méconnue, celui-ci rencontre Rudy, inspecteur belge pédophile, qui sera rattrapé par la justice. Nous retrouvons dans le film un commissaire wallon, croisé au cours d’un séjour-club hispanique, de même que les paysages volcaniques désolés, décors de la nouvelle… Les similitudes s’arrêtent là.  En tous cas Houellebecq s’est bel et bien écarté de la trame de La possibilité d’une île. Bien qu’il porte le même prénom, le héros du long-métrage n’a quasiment rien à voir avec celui du livre (un comique), les histoires d’amour, qui occupent une place centrale dans l’imprimé, sont ici absents, de même que les scènes sexuelles, nombreuses… On ne peut donc véritablement parler d’adaptation, ce qui semble avoir déconcerté, voire déçu, certains critiques.

Une tentative avortée ?

  Doté d’une vaste culture cinématographique, Houellebecq a fait plusieurs fois l’éloge du cinéma muet de Murnau, Buster Keaton… Le scénario laisse ici peu de place aux dialogues. Il s’agit avant tout d’échanges banals, elliptiques, sans grande portée métaphysique, ce qui a d’ailleurs été reproché à l’homme de lettres… Photographe amateur, comme on peut s’en apercevoir sur son blog, l’auteur pratique avant tout un cinéma d’images. Certaines prises sont superbes, notamment cette vue aérienne d’une carrière, ou encore d’un volcan, à la fin (souvenir du Stromboli de Rossellini ?). Hormis ces quelques réussites, La possibilité d’une île laisse une impression d’inachèvement. La mise en scène ne convainc pas. Mal dirigés, Henry Bauchau et Benoît Magimel, pourtant bons acteurs, jouent de façon terne, artificielle… L’intrigue, sans grande cohérence, ne paraît qu’un pâle reflet du roman. Le film semble inachevé : qui êtes cette mystérieuse jeune femme noire ? Pourquoi Daniel erre t’il au milieu d’une planète désolée ? Le spectateur, qui n’a pas lu l’ouvrage, a de quoi rester sceptique…

  Sans aller jusqu’à mépriser cette production, à lui dénier toute valeur, l’on ne peut que difficilement souscrire aux louanges des Inrockuptibles, ou de F. Beigbeder. En bref, mieux vaut lire La possibilité d’une île que de voir le film. Manifestement plus à l’aise à l’écrit, Houellebecq vient d’ailleurs de sortir un nouvel opuscule, recueil d’une correspondance avec Bernard-Henry Levy, Ennemis publics, nouveau coup littéraire et médiatique orchestré par Flammarion.


[1] Chiflet&Cie, Paris, 2005.

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RETOUR À PANTIN (Libre-propos)

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   Lundi, avec mes amis David et Loïc, nous sommes allés au cimetière de Pantin (le plus grand de France). Toujours aussi calme. La municipalité a installé de grands panneaux autour de la biodiversité, les écureuils, les renards, etc. Certaines divisions sont dans un état lamentable (les familles retrouvent des ossements, affleurant à même le sol. Les carrés militaires sont à l’abandon. Tu te demandes déjà, en temps normal, à quoi a servi la guerre de 14 18. Alors quand tu vois la sépulture des poilus.. comment dire…) Je devais retrouver la tombe de plusieurs surréalistes, dont certaines sont couvertes d’herbes folles. En cherchant Reinette l’Oranaise dans un carré séfarade, nous avons croisé un vieux rabbin en Clio, qui nous a proposé son aide, pensant que nous étions perdus. Vu, aussi, pour la première fois, la tombe d’Helno (Les Négresses vertes), et celle de Dominique Noguez, qui m’aura tant aidé. Pris d’une sorte de pudeur, j’ai préféré ne pas diffuser d’images, tant le lieu paraissait triste. Je reparlerai de l’épisode sur le blog.

ÉVÈNEMENTIEL DU MOIS D’OCTOBRE

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Au « Cénacle du Cygne », à la Cantada II, le 22 septembre. Merci à Cassandra Hans.

 

Chers amis, chers lecteurs,

  Je reviens vers vous après une interruption d’environ quinze jours. Certains m’ont demandé pourquoi j’avais posté la célébrissime pensée de Blaise Pascal autour du « Divertissement ». Pascal, qui apparut longtemps sur les billets de 500 francs, avant le passage à l’euro, m’a énormément marqué lorsque j’étais en première. Ayant résolu de poster ce qui me plaisait sur « Page paysage », et de citer des textes m’ayant bouleversé, j’ai donc tout naturellement décidé de reproduire le passage évoqué plus haut. Cette assez brève considération décrit assez bien la finalité tragique de l’existence, ou plutôt son absence de finalité, pour qui n’adhère à aucune religion, pour qui la vie s’arrête avec la mort, sans espoir d’au-delà, d’illusoire arrière-monde.

   Mais revenons-en à des sujets plus légers, ou, disons, plus concrets, je déroule ci-dessous, avec un peu de retard, l’évènementiel du mois d’octobre.

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   Vendredi 6 octobre, à partir de 19h30, mon ami Pascal Mora présentera son recueil Paroles des forêts, à la librairie « La Lucarne des écrivains », dont j’ai déjà parlé (115 rue de l’Ourcq, 75019 PARIS, métro Crimée). Seront également présents Georges Friedenkraft et Jacqueline Persini. Si vous suivez bien, j’ai parlé du livre de Pascal dans la revue Diérèse.

 

laure-missir   Le 8 octobre, de 19 heures à 22 heures, se déroulera le vernissage de l’exposition « L’échappée belle », à la galerie l’Usine (102 boulevard de la Villette, métro Colonel Fabien). Sous la patronage de Claude Brabant, créatrice et animatrice de la revue « Empreintes », vous pourrez admirer les collages de Laure Missir et Pierre Rojanski. La clôture de l’exposition aura lieu le samedi 22 octobre à 20 heures. A cette occasion, la compagnie médiévale « Ficta musica » viendra lire des fabliaux grivois, sur fond de musique d’époque. L’entrée est libre (téléphone 01 42 00 40 48).

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   Le 15 et 16 octobre 2016 se déroulera le 26ème salon de la revue, espace des Blancs Manteaux, au 46 rue Vieille du Temple, 75004 Paris (métro Saint-Paul). Sera présente une nouvelle fois « Empreintes », la revue de Claude Brabant, ainsi que de nombreux périodiques littéraires. J’y serai normalement vers 18 h 30, samedi soir. N’hésitez pas à me contacter si vous y aller (er10@hotmail.fr, 07 50 89 83 24).

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  Ce même samedi 15 octobre, cette fois à Nice, la plasticienne et poétesse Monique Marta présentera le numéro 28 de la revue Vocatif, autour du symbolisme, à partir de 19 heures, à l’Atelier 17 (au 17 rue des Ponchettes). Lecture de textes, exposition des peintures de Thérèse Cigna et des collages de Monique. Musique de Cyril Cianciolo. Présence du philosophe Marc Herceg et du poète Michel Capmal. Je ne pourrai en être, hélas, mais si vous habitez le Var… Par ailleurs, vous pouvez évidemment commander Vocatif. Je joins le lien vers le site ci-dessous (cliquer dessus).

Site de la revue « Vocatif »

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  Le samedi 22 octobre se tiendra, sous les auspices de Pascal Mora (évoqué plus haut), le fameux Café/poésie, à la bibliothèque municipale de Meaux, en Seine-et-Marne. Je joins donc l’affiche, où vous trouverez tous les éléments nécessaires. Je pense moi-même y aller. Une nouvelle fois, si vous voulez me faire signe… (er10@hotmail.fr, 07 50 89 83 24, bis repetita placent).

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  Le jeudi 27 octobre, vers vingt heures, je viendrai également lire mes poèmes au traditionnel « Cénacle du Cygne » organisé par mon ami le poète Marc-Louis Questin, alias Lord Mandrake, fréquemment évoqué sur le blog. L’adresse est toujours la même (bar « La Cantada II », 13 rue Moret, 75011 PARIS, métro Ménilmontant ou Parmentier). Je reprends ici la présentation de la page Facebook:

   Cette soirée ludique, magique, sensuelle et décadente présentée par Lord Mandrake rend hommage au monde magique de Walt Disney et aux comics. Avec la participation de Juan Ramon Alarcon, Etienne Ruhaud, Zoro Astre, Carmilla Faith aka Carmilla Bathory, Aurélien Bédeneau, Celine Bédeneau, Julie Chaux, Dolly Creepyy, Alexis Denuy, Daisy Deparys, Electric Press Kit (session acoustique), The Freaks, Yves Gaudin aka Y.G., Alain Gilot, Jean Hautepierre, Allan Mac Horn, David Krampz, Didier Malherbe, Pascal Perrot, Jean Peyrelade, Marc-louis Questin, Rhinoceros, Marie-Jose Salas de Ballesteros, Translucid Souls (Bruno Gaia & Juana Le Piranha), Richard Wahnfried aka Richard Turek, AnnSo Unter, Nina Zivancevic + invites-surprise. Entrée et participation libres.

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    Pour terminer, évoquons la parution prochaine (fin octobre), aux éditions 11-13, de Lalita, le dernier roman de Marie-Thérèse Schmitz, épouse de mon ami le musicien québécois Michel Guay. Une grande fresque pleine d’humanité au coeur de l’art Indien, de la peinture au cinéma. À découvrir!

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« DIÉRÈSE » n°68

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  Je sais que l’image est de fort mauvaise qualité (je suis toujours mal équipé), mais j’ai le bonheur de vous indiquer ma participation au dernier numéro de Diérèse, la brillante revue de Daniel Martinez. Outre mes considérations sur les cimetières, et trois notes de lecture (autour des livres de Marc-Louis Questin, Jean-François Jacq, et Jean Hautepierre), ce soixante-huitième opus contient de la poésie brésilienne, danoise, quelques textes inédits de la regrettée Hélène Mohone et de Pierre Bergounioux, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler sur le blog. Pour commander le numéro, adresser un chèque de 18,70 euros (frais de port inclus) à l’ordre de Daniel Martinez, 8 avenue Hoche, 77330 OZOIR-LA-FERRIÈRE).

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ÉVÈNEMENTIEL DU MOIS DE JUIN

Chères lectrices, chers lecteurs,

  Je suis moins intervenu sur le blog en juin. Outre ma recherche inlassable autour du surréalisme, j’ai énormément lu, à la fois une monumentale biographie de Staline, par Simon Sebag Montefiore, et plusieurs romans proposés par des camarades d’écriture, et, disons-le, des amis.

  Je reviens donc, en ce 2 juin pour le moins pluvieux, en espérant que la Seine ne déborde pas, pour vous signaler divers évènements à Paris et en proche banlieue:

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  Tout d’abord, je participerai, en tant que spectateur et amateur, au 34ème marché de la poésie, qui se tiendra comme indiqué ci-dessus place Saint-Sulpice, dans le sixième arrondissement de Paris. Vous pouvez me retrouver si vous le souhaiter, pour prendre un verre, ou dialoguer, le 12 juin dans l’après-midi. Mon mail: er10@hotmail.fr, 07 50 89 83 24. Cette année, le Mexique est à l’honneur.

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    Je relaie également l’information donnée par ma collègue danseuse et auteure Marie-Dominique Xerri, fondatrice et présidente de l’association montreuilloise « Les Kryptonniques ». Comme indiqué ci-dessus, un spectacle sera représenté les 11 et 18 juin dans le vingtième arrondissement de Paris.

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  Le jeudi 23 juin, à la Cantada II (11 rue Moret, Paris 10, métro Ménilmontant), à partir de 20h30, se tiendra le traditionnel et mensuel « Cénacle du Cygne », scène libre où interviendront poètes, musiciens, danseurs, chanteurs, acteurs et artistes en tous genre. L’entrée est libre, et l’animateur n’est autre que Marc-Louis Questin, auteur d’une biographie du groupe de musique progressiste « Urban Sax » (cf. en bas de l’article).

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   Le dimanche 26 juin, à midi, Cantate/Macabre, le court-métrage de mon ex-collègue et ami Stéphane Rizzi, sera projeté au « Trianon » de Romainville, l’un des plus vieux cinémas du Monde, où fut tournée la célèbre présentation de la « Dernière séance, avec Eddy Mitchell. Je suis crédité au générique, en tant que dialoguiste, ce qui évidemment me ravit. Figurent également parmi les actrices les comédiennes Agnès Berthon et Élise Lhomeau, qui joue également dans le magnifique Holy motors de Léos Carax. Sera également projeté Astres errants de Valérie Bert.

  Cinéma « Le Trianon », place Carnot, 93230 ROMAINVILLE (depuis Paris, prendre la ligne 11 du métro, ou la ligne de tramway 3b direction « Porte de la Chapelle » et s’arrêter à la station « Mairie des Lilas ». Prendre ensuite le bus 105 direction « Mairie des Pavillons-sous-Bois » et s’arrêter à la station « Carnot »).

Site internet du cinéma « Le Trianon » (cliquer sur le lien)

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  Signalons également la dédicace du livre Urban sax, les musiciens de l’Infini (éditions Unicité), au Centre culturel Christiane Peugeot (62 Avenue De La Grande Armee 75017 Paris, métro Porte Maillot), le mercredi 29 juin de 18 heures à 21 heures.

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  … Enfin, dans un autre style, le prix « Les Incorruptibles », décerné par de jeunes lecteurs, a été attribué au roman historique 14-14, qui évoque la Grande Guerre, et qui est co-écrit par Silène Edgar et Paul Béorn. Bravo à eux pour le prix, et plus encore pour ce récit de qualité, dont les plus motivés retrouveront la présentation ici.

Présentation du roman « 14-14 » sur le site des éditions Castelmore (cliquer sur le lien)

  Voilà. On se quitte en musique:

NOUVELLE LECTURE AU CENACLE DU CYGNE LE 28 JANVIER

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Photo de Prisca Poiraudeau.

… Bon, j’ai prévu de poursuivre mon régime en 2016. Un vrai bonheur que de pouvoir lire ses poèmes sur scène. Contrairement à ce que j’annonçais dans une précédente note, je serai bien présent à nouveau sur scène, au Cénacle du Cygne, en compagnie de mon ami poète Jean Hautepierre, pour une nouvelle lecture le jeudi 28 janvier vers 20h30 (à la Cantada II, rue Moret, station Ménilmontant).

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UNE PREMIÈRE SOIRÉE AU CÉNACLE

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… Une belle première soirée au Cénacle du Cygne hier, en compagnie de mon éditeur François Mocaër, et de mon amie Prisca Poiraudeau, qui a lu son dernier recueil, Le miroir des chiens fantômes. J’ai, pour ma part, lu mon petit bestiaire, qui paraîtra normalement l’an prochain chez La Porte.

  Organisé par l’écrivain Marc-Louis Questin chaque mois dans la cave de la Cantada II (13 rue Moret, Paris 11, station Ménilmontant), l’évènement rassemble des plasticiens, des danseurs, des acteurs et des auteurs, dans une grande liberté de ton mais avec malgré tout une certaine préférence pour le monde gothique. Le prochain rendez-vous aura lieu le 26 janvier à 20 heures. Je ne monterai pas sur scène pour l’occasion, mais serai présent pour applaudir mon ami Jean Hautepierre.

SALON DU LIVRE DE SAINT-MANDÉ

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   Je serai présent le samedi 24 février de 14 à 15 heures au Salon du livre de Saint-Mandé (à l’hôtel de ville, métro Saint-Mandé, ligne 1), pour une dédicace de mon roman Disparaître, au stand des éditions Unicité. Mon téléphone 07 50 89 83 24.

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