PAGE PAYSAGE

Accueil » 2020 » octobre

Archives Mensuelles: octobre 2020

OURCQ (mon propre travail, réflexion personnelle)

Il faut laisser du temps au temps. Il avait raison, le vieux croûton, le Florentin. Merci au cinq personnes qui sont venues jusqu’à Crimée hier, au Nord du XIXème, acheter l’ouvrage. Le climat ne se prête guère à l’exercice. Avant-hier, nous nous sommes rendus, S. et moi, à la Comédie italienne, toujours gérée par Attilio Maggiuli, qui a repris des couleurs, et, nous étions trois dans la salle pour voir « Le mouchoir de Marilyne ».

crimée

Pour tout dire, hier à la Lucarne, j’étais assez déçu par le déroulement des choses, l’absence de présentation réelle, etc. Alors que normalement tout se passe admirablement. Mon profil Facebook étant essentiellement conçu pour retrouver d’anciens amis (et, par le passé, pour faire des rencontres), la promotion du recueil étant légèrement interrompue du fait des circonstances, je songe à décrocher momentanément (ne serait-ce que pour éviter une actualité désolante, mais prévisible, et pour dégager du temps de lecture, de méditation). Je partagerai les quelques images prises, évidemment. Précisons que j’ai quitté les lieux un peu rapidement, et donc n’ai pu voir tout le monde. On prendra un verre quand les choses se seront calmées (en 2021?). Croyez-bien que si je peux faire quelque chose pour vous, dans la limite du raisonnable, je le ferai. Bon week-end à toutes et à tous.

AMAZON ET LA LUCARNE (mon propre travail, suite)

Chers lecteurs, chers amis,

Plusieurs d’entre vous ont commandé Animaux sur Amazon. Le livre est indiqué « en rupture de stock ». Je vous déconseille d’acheter chez eux car 1) la librairie indépendante a besoin de soutien, et de plus Amazon use de méthodes managériales discutables (je me fais également livrer, comme tout le monde, et n’exclue pas un jour d’éditer chez eux, mais tant que je peux éviter…) 2) les délais risquent d’être très longs, car Soleils, le distributeur d’Unicité, est en conflit larvé avec le géant du e-commerce. Je sais pertinemment que beaucoup vivent en province, ou en Grande Couronne, parfois loin de tout. Dans ce cas, mieux vaut s’adresser à la Fnac. Là encore, cela peut prendre du temps. Par contre vous avez la garantie de voir le colis arriver. Sinon, commandez directement chez Unicité. C’est encore plus simple (je mets le lien ci-dessous).

La lecture de cet après-midi, à la Lucarne des écrivains (115 rue de l’Ourcq, 75019 PARIS, métro Crimée), est maintenue. Nous ne serons sans doute pas nombreux. Qu’importe, si la furor l’emporte! To the happy few.

Pour acheter sur le site d’Unicité (cf. plus haut)

AUBERGE DE LA TÊTE NOIRE, PAUL SANDA, éditions Rafaël de Surtis, 2019 (note parue dans « Diérèse » 79, été-automne 2020)

   Le titre évoque plutôt un polar. Il s’agit pourtant bien d’une autobiographie poétique d’enfance, tel qu’indiqué sur la couverture. Cinq ans après Célébrations des nuées, récit en prose entrecoupé de vers, Paul Sanda décide de revenir sur sa propre existence, en parlant cette fois de son jeune âge. Le résultat est surprenant, et bien éloigné des précédents livres, qu’il s’agisse du fond ou de la forme. Sur la forme, nous sommes loin des images flamboyantes, parfois surréalistes, propres aux précédents opuscules. Le ton est ici beaucoup plus mesuré, non pas terne, mais tout simplement vrai. En vers narratifs libres parfaitement limpides, P. Sanda narre son enfance à Saint-Georges-sur-Loire, dans la campagne angevine, au bord du célèbre fleuve cher à Julien Gracq. Logé, avec sa famille, dans une maison au confort spartiate, le jeune Paul explore le bourg ainsi que les environs, créant ainsi son propre paysage mental. Croisée quatre fois par jour dans l’aller jusqu’à l’école, une étrange tête noire, sculptée au fronton d’une auberge, fait office de Minotaure dans le labyrinthe de la mémoire. Marqué par le mystère chrétien (p. 22) lors de la messe dominicale, Paul nourrit également sa mythologie personnelle de nombreuses lectures, comme Tom Sawyer, ou de films classiques, comme Alexandre Nevski, ou tout simplement de visions, fragments devenus images, réminiscences d’un rêve éveillé. Ainsi se dessine l’itinéraire d’un futur écrivain, amoureux du livre, seul outil de tempérance (p. 17), à jamais marqué par la fiction, les contes populaires, et qui aime à s’inventer une seconde vie, tournée vers le passé, un Moyen Âge fantasmé, nervalien : Grand-mère fut chambrière à Serrant (Château),/elle en rapporta, avant-guerre, une tapisserie,/faite d’une légende brodée à la main. Une/scène de chasse qui hanta mes nuits &/occupa mes jours, inventant mon admiration (p. 23). Magnifiée à chaque page, la Nature occupe également une place centrale dans le méandre des souvenirs, pour se transformer en personnage à part entière. Mystique, mais aussi panthéiste, P. Sanda sait à merveille chanter les saisons, les senteurs et les couleurs, soit la docilité de la terre/aspirant la pluie, les animaux du sol, les roses/mauves & le si beau carré de cyclamens. (p. 29).

   Récit initiatique orné de photographies rétro, récit de formation, ce nouveau livre, publié par l’intéressé aux très belles éditions Rafaël de Surtis, surprendra probablement certains lecteurs, habitués aux essais théologiques ou ésotériques. Ici, il s’agit essentiellement de se raconter, de raconter son parcours personnel, mais aussi celui de la famille, de ce père étudiant à la Catho, de l’arrière-grand-mère Berthe, du sol ancestral (p. 33). Si l’enfance est parfois morose, bonnet d’âne (p. 28) ou frustration (p. 25), les vingt-trois poèmes de ce magnifique volume en restituent la subtile essence, à l’imparfait, non sans une pointe de douce mélancolie.

19 OCTOBRE 1970: UNE TRAGÉDIE ALLEMANDE (mémoire des poètes)

zurn 

   Le 19 octobre 1970, il y a exactement cinquante ans, au petit matin, Unica Zürn se jetait de la fenêtre, dans l’appartement qu’elle partageait avec Hans Bellmer, au-dessus de l’actuel Monoprix Nation. J’ai déjà évoqué le couple maudit sur Internet, dans la presse locale (cf. les trois liens ci-dessous)

Mon article paru dans « Diérèse »

Mon article dans « L’ami du 20ème »

Sommaire de « Contrelittérature » (avec mon article sur Unica Zürn, ainsi que celui d’Alain Santacreu)

contrelittérature

CAFÉ-POÉSIE DE MEAUX, SUITE (mon propre travail)

Pascal Mora en pleine action.

  Quelques images du café-poésie du Meaux, qui a réuni dix personnes, dont mes amis Jean Hautepierre, venu présenter son recueil Le testament de la licorne (éditions Unicité), et Claudine Sigler. J’ai également eu la chance vendre trois exemplaires, et de rencontrer un lecteur, professeur de Lettres à Paris, Sébastien Souhaité, ainsi que sa belle-mère, la très sympathique Darya. Merci encore au talentueux Pascal Mora. La prochaine rencontre aura lieu le samedi 21 novembre (même lieu, même heure), mais hélas je ne pourrai m’y rendre.

Meaux 1

Claudine Sigler
Jean Hautepierre
Etienne Ruhaud

RENCONTRE À LA LUCARNE DES ÉCRIVAINS (jeudi 22/10/20 à 16 heures) Mon propre travail, suite.

okcouvétienne- Copie-5-page-001(1)

Chers amis, chers abonnés, chers lecteurs,

   Je présenterai Animaux le jeudi 22 octobre à 16 heures à la librairie « La Lucarne des écrivains » (115 rue de l’Ourcq, 75019 PARIS, métro Crimée), sous les auspices d’Armel Louis et de François Mocaër.

  Bonne fin de semaine!

https://lalucarnedesecrivains.com/

lucarne1

ANNULATION (mon propre travail, suite)

Chers lecteurs, chers amis,

Le couperet est tombé hier. Le marché de la poésie est bien annulé. C’était prévisible, avec la reprise des contaminations. J’ai donc modifié mon précédent billet, en espérant qu’on pourra se retrouver en juin 2021, si les choses évoluent dans le bon sens naturellement. C’est, naturellement, une petite déception, mais le livre arrive, ce qui est déjà beaucoup. La lecture à Meaux est maintenue, sachant que l’audience est limitée à dix personnes. Ainsi va la vie…

ADDENDUM: « DIÉRÈSE » AU MARCHÉ DE LA POÉSIE (mon propre travail)


dierese 79

J’ai omis de signaler la présence de DIÉRÈSE et des éditions « Les Deux-Siciles » au marché de la poésie (stand 425-427), la fameuse revue de Daniel Martinez. Outre les textes de Lionel-Édouard Martin ou de Pierre Bergounioux, le nouveau numéro (vendu 15 euros) comporte deux notes de lecture, et un article biographique autour du poète dadaïste Jean Gaudry (1933-1991), inhumé au Père-Lachaise.

LECTURE ET DÉDICACE D' »ANIMAUX » (mon propre travail)

ANIMAUX-RUHAUD (couverture)

Chers ami(e)s,

  Animaux sort donc le 13 octobre chez Unicité (soit deux jours avant la date précédemment annoncée), et sera vendu 12 euros. Vous avez déjà pu lire quelques extraits de ce bestiaire fantastique ici. Vous pourrez, si vous le souhaitez, commander en librairie, sur le site d’Unicité, de la Fnac ou d’Amazon (on ne peut hélas précommander).

http://www.editions-unicite.fr/

  Deux dates, pour l’instant à retenir:

meaux

Le 17 octobre, à partir de 10h30, je lirai le recueil à la médiathèque Luxembourg de Meaux (2 Rue Cornillon), dans le cadre du café-poésie organisé par notre ami Pascal Mora, et en compagnie de Claudine Sigler. Plusieurs exemplaires seront disponibles. L’évènement s’achève à 12h30.

« IN THE THIRD SLEEP », KAY SAGE, 1943, USA (série surréaliste)