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« AURORA CORNU » DANS « MARIANNE » ET « LA REVUE DES DEUX MONDES »!
Aurora Cornu poursuit son bonhomme de chemin. Publié par mes soins dans la collection « Eléphant blanc » (éditions Unicité), le récit a eu droit, consécration!, à divers articles élogieux dans la grande presse: Marianne et La revue des Deux Mondes, périodique de référence, existant depuis 1829, soit presque deux siècles. Bravo, donc, à notre auteur Pierre Cormary. Et à suivre.
Un chaleureux merci, naturellement, à Noémie Halioua (Marianne, donc), et à Marin de Viry.
- Pour retrouver les articles en entier (sur le blog de Pierre Cormary): http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2022/11/16/journal-d-aurora-6412177.html
- Pour retrouver plus spécifiquement l’article de Marin de Viry (Revue des Deux Mondes): https://www.revuedesdeuxmondes.fr/aurora-cornu-pierre-cormary/
- Signalons, également, le très bel article de Ludovic Maubreuil, sur le blog « Cinématique »: http://cinematique-lm.blogspot.com/
PS: Le livre est désormais disponible sur « Amazon Prime ». Je joins le lien, car certaines personnes, en province ou en Grande Couronne, sont éloignées de la librairie. Toutefois, et là ce n’est pas du second degré, je ne saurais trop conseiller aux lecteurs potentiels d’en passer par la librairie indépendante, car:
RENCONTRE AVEC PIERRE CORMARY
Chers amis, chers lecteurs,
Vendredi 27 janvier, de 16h30 à 18h30, j’aurai le plaisir de vous présenter mon auteur, Pierre Cormary, et son premier roman publié dans la collection « Eléphant blanc » (éditions Unicité), au café l’Européen, 8 rue Biot, 75017 PARIS (métro Place de Clichy, ligne 2 ou ligne 13), soit en plein quartier surréaliste. La rencontre sera naturellement suivie d’une dédicace.
« AURORA CORNU »: SORTIE OFFICIELLE
Chers amis, chers lecteurs,
Le récit de Pierre Cormary est donc officiellement sorti cette semaine, dans ma collection Eléphant blanc, avec son superbe bandeau rouge, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus.
Pour l’acquérir:
– soit en librairie (sauf chez Gibert qui ne travaille pas avec notre diffuseur), sur simple commande (nos livres mettent une grosse semaine à arriver).
– soit directement sur le site de l’éditeur Unicité, sachant que les frais de port sont offerts. Cela suppose d’avoir, ou d’ouvrir un compte PAYPAL. On peut aussi envoyer directement un chèque de 22 euros à l’ordre des éditions Unicité (3 sente des Vignes, 91530 Saint-Chéron).
http://www.editions-unicite.fr/…/aurora-cornu/index.php
– soit par carte bancaire sur le site de la librairie Eyrolles.
https://www.eyrolles.com/…/aurora-cornu-9782373557886/
Le livre sera normalement rapidement disponible sur les plateformes de la FNAC et d’Amazon.
Je reproduis ci-dessous la présentation officielle, écrite par mes soins:
Qui connaît Aurora Cornu (1931-2021) ? Romancière, poétesse, actrice, et cinéaste franco-roumaine, la dame semble avoir eu mille vies. Le public français retient d’elle son rôle dans le célèbre Genou de Claire. Le reste semble confidentiel, sinon totalement inconnu. Loin de toute biographie au sens strict, Pierre Cormary nous parle ici d’une rencontre : celle d’un agent d’accueil muséal, geek assumé, rohmérien transi, et d’une dame âgée, fantasque, devenue égérie. Non sans humour ni distance, Pierre raconte donc Aurora, et, ce faisant, se raconte tout autant. Autofictionnel, intime, Aurora Cornu nous fait aussi voyager, des Balkans au lac d’Annecy, de New York à la rive gauche de Paris, où se concentre l’essentiel de l’action. Difficile, ainsi, de ranger ce livre inclassable, où se mêlent tant de figures et de lieux, condensés en une subtile alchimie poétique teintée de mélancolie, mêlée d’une singulière drôlerie.
Pierre Cormary est né à Paris sous le signe du Lion en 1970, l’année du Genou de Claire.
Tient depuis 2005 un blog littéraire intitulé « Soleil et croix »
Collabore régulièrement à Causeur et La Revue des deux mondes.
A rédigé une étude sur Rohmer dans Le Paradis Français d’Éric Rohmer, publié aux Éditions Pierre-Guillaume de Roux en juin 2017.
A participé aux Cahiers de l’Herne de Michel Houellebecq et de Pierre Michon, ainsi qu’à Faire effraction dans le réel, ouvrage collectif consacré à Emmanuel Carrère, publié chez P.O.L en octobre 2018.
Aurora Cornu est son huit-centième texte et son premier roman.Blog de Pierre Cormary : http://pierrecormary.hautetfort.com/
Page Facebook officielle du livre: https://www.facebook.com/profile.php?id=100087578448264
Page Wikipédia d’Aurora Cornu: https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurora_Cornu
Page Babelio du livre: https://www.babelio.com/auteur/Pierre-Cormary/633204
« LE BLUES ROUMAIN », RADU BATA, ÉDITIONS UNICITÉ, 2020 (ARTICLE PARU DANS « DIÉRÈSE » 81, PRINTEMPS 2021)
On connaît généralement Eugène Ionesco, Mircea Eliade. Au mieux, Benjamin Fondane, Tristan Tzara, Ghérasim Luca, et puis c’est tout. Est-ce pour réparer cette injustice que Radu Bata, également auteur d’une dizaine de livres divers, s’est ingénié à regrouper plusieurs créateurs contemporains ? Sous-titré anthologie imprévue de poésies roumaines, ce beau recueil rend hommage à une terre de littérature quelque peu oubliée en France, et plus généralement en Europe de l’Ouest. Outre leur nationalité, les différents auteurs ici regroupés semblent tous en proie au spleen, annoncée dès l’intitulé. Le blues, nous le retrouvons sous la plume notamment d’Octavian Soviany : Il nous reste la tristesse, ténue comme une bruine,/Dans les paumes ouvertes, sur la bouche, la poitrine,/Et le sang qui fuit vers la mort aérien./En dessous c’est le rien. Dessus, toujours rien (p. 39). Ce franc désespoir fait souvent place à une forme de nostalgie plus douce, plus voilée et délicate, au souvenir d’amours passés, de plaisirs éteints, notamment chez Ben Corlaciu : Comment vas-tu ? Merci, ça marche après l’aurore./Je vis, il n’y a pas d’autre solution. (p. 92). Si le vers libre domine, la forme est parfois différente, rimée, mais toujours lisible, claire, loin de tout hermétisme. Radu Bata a choisi une poésie populaire, accessible, et certains textes s’apparentent également à des haïkaï, de brefs moments contemplatifs ou réflexifs, dépouillés : nous sommes tous/une fourmi/traversant/-insouciante-/le tranchant de la hache (Petre Stoica, p. 120).
Le « blues » roumain semble parfois atténué par une cocasserie très particulière, à la limite de l’absurde. Ainsi de Vitalie Vovc lorsqu’il évoque un pays centrifuge (p. 81-82), et une étrange machine à laver sous forme, précisément, de centrifugeuse détruisant les habits : et ce pays centrifuge qui est le mien/dont personne n’a encore trouvé le bouton « stop »/rugit quelque part sur la carte/à rotations maximum. Nous nous plaçons ici aux confins du surréalisme, comme le suggère d’ailleurs la peinture d’Iulia Şchiopu reproduite en couverture, représentant une jeune fille dans une robe blanche décorée de fleurs, assise sur un village montagneux emblématique du pays. Et ce même si nombre de vers semblent ancrés dans le présent, dans ce qu’il a de plus immédiat, sinon trivial : Dieu est encore plus visible et semble heureux/tu l’as connecté à Internet/ensuite aux réseaux sociaux/à e-mail YouTube aux torrents, écrit ainsi Robert Şerban (p. 42), dénonçant indirectement le phénomène d’hyper-connexion, ou plutôt s’en amusant.
Par-delà le blues apparaissent également ces taches de bonheur dont parle Mihaela Colin (p. 67), et certains poètes semblent se contenter de célébrer l’existence à travers quelques phrases simples, sincères, bien senties. Tout n’est donc pas si triste, à Bucarest.
ON PARLE DE NOUS EN ROUMANIE! (mon propre travail)
Mici fabule (Petites fables en français) continue son bout de chemin à l’autre bout de l’Europe! Visiblement séduit par mes poèmes, traduits l’an dernier (cf. précédemment), le jeune critique Constantin Tonu me consacre une généreuse chronique dans la revue Nord Literar. Je ne maîtrise hélas pas le roumain, mais me sens néanmoins très touché. Ci-joint le périodique en format PDF (l’article se trouve à la page 18). Merci encore à Diana Adamek, professeure à l’université de Cluj-Napoca, et auteure.
UN ARTICLE SUR « MICI FABULE » (mon propre travail)
Un article sur mon premier recueil poétique (Petites fables, Rafael de Surtis, 2009), dans sa traduction roumaine (Micea Fabule, éditions Casa Cartii de Stiinta), est paru dans la revue STEAUA de Cluj Napoca, en Transylvanie. Merci beaucoup à Rodica Baconski (critique) et à Alina Pellea (traductrice), ainsi que Laura Poanta (illustratrice) et Diana Adamek (auteure), mes bonnes fées. L’article sera bientôt en ligne sur le site même de la revue. Je joins le lien, ainsi qu’une photographie prise au salon du Livre de Paris, où je présentais La douce histoire du triste éléphant, en mars 2018. Hélas je ne lis pas le roumain!
Mon article sur « La douce histoire du triste éléphant » de Diana Adamek.

Salon du Livre, 17 mars 2018
« MICI FABULE », MON LIVRE EN ROUMAIN!
Professeure de littérature à l’université de Cluj-Napoca, mon amie Diana Adamek a fait traduire mon recueil Petites fables. Initialement publié chez Rafael de Surtis en 2009, le livre d’origine est une sorte de bestiaire peuplé d’animaux étranges, de chimères, dont certaines ont été publiées ici même dans la revue, en précisant qu’une note de lecture, signée Gérard Paris, à l’automne 2009 (cf. numéro 46). Je remercie donc chaleureusement Diana, dont j’ai chroniqué le roman baroque, La douce histoire du triste éléphant (éditions Rafael de Surtis, 2017), dans Diérèse 72, et que j’ai présentée au salon du livre de Paris en mars 2018. Je remercie également l’illustratrice Laura Poanta, l’éditeur « Casa cartii de Stĭnta », et naturellement la traductrice, Alina Pellea. Le livre est vendu sur place ou en ligne pour la somme de 19 lei, soit 4 euros. Si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter par mail (er10@tutanota.com)
Mon livre sur le site de l’éditeur.
Mon article sur le roman de Diana Adamek