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BLOGORAMA 3: « FEE NOIRE », LE BLOG DE PRISCA POIRAUDEAU

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   Jeune femme de Lettres, auteure d’un roman (Le hululement des eaux, Edilivres, 2014), de poèmes et de contes (Le miroir des Ophélie, Edilivres, 2014), Prisca Poiraudeau nous ouvre les portes de son imaginaire à travers un blog peuplé de chimères, de lutins et autres gargouilles. Mêlant harmonieusement historiettes, impressions et récits, « Fée noire » ravira les amateurs de gothique, mais aussi de merveilleux. Un écrivain en devenir, et un blog à suivre, donc.

« Fée noire », le blog de Prisca Poiraudeau

LES DORSES

 Une excroissance au loin, telle une barrière de corail, sortie de l’océan.

 Ils ont poussé là comme par un mauvais sort, encerclant une île oubliée des atlas, pour former un atoll empli d’algues violettes.

 La partie immergée est couverte d’une large couche de granit noir, armure posée sur un corps spongieux et fragile, de couleur marron. La partie émergée, elle, est garnie de peignes triangulaires en métal bleu, flexibles mais plus tranchants que des rasoirs, et dressés à la verticale, hauts vers le ciel.

 Le vent qui souffle dedans produit des ultrasons, audibles au large.

LA GUERRE ENTRE LES ARBRES, Jacques Abeille, Cadex, 1997 (note de lecture parue dans « Diérèse » 50 à l’automne 2010)

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  Sensuelle, sensible, la plume de Jacques Abeille explore mieux qu’aucune autre le désir et les plaisirs physiques. Lyrique et sobre à la fois, l’auteur bordelais décrit avec précision les joies du corps, explorant la bien aimée, objet de fantasmes : pose ton cul sur ma face / de tes poils sombres abrase mon nez (…) / mouille moi (p. 14). Les métaphores fusent, les images s’entremêlent, dans une harmonie légèrement brouillonne, ou du moins dominée par l’orgie des sens. Vue, ouïe et odorat paraissent se confondre dans une synesthésie joyeuse, dionysiaque. Volontiers panthéiste, J. Abeille rapproche le coït du retour des saisons, dans la forêt, cette « circulation des sèves inouïes » chère à Rimbaud : les charmes poussent au ciel / leurs brèves feuilles que torréfie l’orage / une senteur de foutre suave / engorge la grande allée (p. 15). Liaison, apaisement, l’acte sexuel devient aussi affrontement, théâtre de violence, semblable en cela aux cycles végétaux, à la « guerre entre les arbres » : chacun lutte, en quelque sorte, pour retrouver un espace vital, avant de se confondre en l’autre.

  Tantôt en vers libres, tantôt en prose, Abeille sait épouser le rythme de l’union, tout en restant évitant l’écueil de la pornographie.La fête charnelle n’a effectivement rien de vulgaire, de trivial, et la tendresse s’exprime à travers chaque page, de façon voilée : j’aurai voulu / sur moi tes mains / ton souffle / le châle de ton regard / les étoiles de ta voûte(p.28). Publié en 1997 par les soins de Cadex, orné des vulves feuillues de Jean-Gilles Badaire, ce mince recueil reste un bel hommage à la Femme, à la manière des blasons Renaissance. Placée sous le signe d’Eros, ces petits textes gardent quelque chose d’intemporel, célébrant l’Amour, la jouissance, soit la vie en elle-même, le bonheur d’être au Monde.

BLOGORAMA 2: LE SITE DE DAVID BROCOURT

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   Original, choquant, perturbant, mais toujours audacieux, le site de David Brocourt ravira, pêle-mêle, anthropologues, criminologues, amateurs d’art brut et de polars, ou tout simplement curieux. L’intéressé ayant répondu à mon invitation (présenter son propre blog ou site, dans la perspective de la série « Blogorama »), et ayant, de surcroît, présenter « Page paysage » sur son adresse, je ne peux que lui laisser la parole:

    »davidbrocourt,com » est un site internet autour duquel s’articulent divers pôles tous reliés par les uns aux autres par une certaine cohérence de ton ou de style entre les thèmes. Il comprend plusieurs rubriques et il présente mes propres créations ainsi que des œuvres et divers objets provenant de tueurs en série incarcérés. Il peut s’agir de dessins, de peintures, mais aussi de lettres, etc… Le site propose divers articles tel que des biographies, des récits de mes correspondances avec des serial killers ou des interviews donnés. Il propose de découvrir ou de redécouvrir des artistes, pour la plupart assez déviants et sombres. Il y a aussi une rubrique consacré à mon propre cabinet de curiosités qui regroupe divers objets de ma propre collection personnelle.  »davidbrocourt.com » offre également de nombreux documents en libre téléchargement. Ainsi, mon site internet  »davidbrocourt,com » me permet de présenter mon travail et les autres intérêts que je nourris. Le genre méconnu du  »True Crime Art » en fait partie. En effet, je collecte les œuvres (Dessins, peintures, poèmes, etc…) de détenus du monde entier, plus particulièrement de tueurs en série. Je les obtiens en entretenant directement des correspondances écrites avec eux et grâce à un réseau marginal particulier. Ces œuvres sont produites directement depuis des cellules de prison et élaborées avec les moyens du bord. Bien souvent bruts, mais parfois complexes et finement élaborées (Le temps ne leur manque pas), les travaux des assassins sont stupéfiantes et évoquent turpitudes, fantasmes… Bien évidemment, cet intérêt a une influence directe sur mes propres créations. En effet, le thème récurrent de mon travail reste l’être humain. L’être humain, cet animal, face à lui-même et au néant inhérent que lui inspire sa propre condition existentielle. Les corps que je représente se débattent, se tendent, enragent et sont parfois prostrés. Souvent étiqueté comme étant trop sombre et pas assez académique ou  »tendance », je n’attire pas la sympathie. Je peins principalement à l’acrylique et je dessine à l’encre de Chine. Quoi qu’il en soit j’aime explorer sans cesse de nouvelles techniques, bien souvent très personnelles, et peins parfois avec mon propre sang.

Le site de David Brocourt: http://www.davidbrocourt.com/

NON A LA FERMETURE DE LA LIBRAIRIE DELAMAIN! (signez la pétition)

…Travaillant dans le secteur, je vais souvent à la librairie Delamain acheter des ouvrages (ce qui m’évite d’en passer par Amazon). Or la librairie, fondée en 1770, risque de fermer bientôt, pour les raisons évoquées dans cet article du Nouvel Observateur. Merci donc aux fidèles lecteurs de ce blog de signer la pétition (citée en bas de l’article en question).

Delamain, « la plus ancienne librairie de Paris » menacée de fermeture

BibliObs

Le nouveau propriétaire de l’immeuble, un fonds qatari, veut doubler son loyer. On est allé voir ce qui se passe sur place.

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Ambiance électrique ce matin, à la librairie Delamain. Une cliente fait irruption dans cette respectable institution fondée en 1700, et sise au 155 rue Saint-Honoré depuis 1906. Elle crie au scandale. Elle dénonce avec rage «l’emprise inacceptable du Qatar sur la culture française». Le personnel la rassure avec des sourires un peu gênés. Elle fréquente régulièrement l’établissement depuis 56 ans, et elle vient de dire haut et fort ce que tout le monde pense probablement tout bas.

Le problème, a révélé ActuaLitte.com la semaine dernière, c’est que la librairie se trouve en bien mauvaise posture vis-à-vis du nouveau propriétaire de l’immeuble: le fonds qatari Constellation Hotels Holding (par ailleurs propriétaire de l’hôtel Martinez à Cannes, du Palais de la Méditerranée à Nice, de l’Hotel du Louvre…). Il souhaite engager une renégociation du bail. Il réclame un doublement du loyer actuel, ce qui équivaudrait à plus de 150.000 euros pour une surface de 90 m². Une option non envisageable pour la librairie, dont «Libération» dit qu’elle avait un chiffre d’affaires de 1,6 million l’an passé.

Depuis que l’affaire a été rendue publique par les médias, la librairie, située juste en face de la Comédie-Française, se retrouve assaillie de curieux et de journalistes. Des clients habitués viennent se renseigner, ou apporter leur soutien à leur havre littéraire, devenu une filiale de Gallimard en 1986. Si sa vitrine ne laisse rien présager de particulier, l’intérieur a pour lui d’émerveiller les amoureux de la littérature et les habitués des librairies. Riche d’un fonds de 25.000 titres, elle révèle des murs entiers d’ouvrages, certains très anciens et qui, magnifiquement disposés sur les étagères, donnent l’envie d’y flâner un moment.

Faudra-t-il se résigner à la voir fermer ses portes, pour laisser la place à une parfumerie, ou une joaillerie, à coup sûr plus rentable? Installée dans une zone très fréquentée, et surtout touristique, la librairie profite assez peu de l’effervescence générale du quartier du Louvre. Si quelques touristes s’arrêtent pour contempler la vitrine, ou acheter des livres d’occasion, ce sont surtout des habitués qui déplorent la mauvaise nouvelle, et confient leur inquiétude de la voir disparaître.

Librairie Delamain (BibliObs)

L’intérieur de la librairie Delamain (©BibliObs.com)

Bien sûr, beaucoup d’autres librairies sont confrontées au même problème: l’augmentation des prix du loyer. Mais si cette affaire agite beaucoup de monde, c’est justement parce qu’elle touche «une boutique emblématique, et la librairie la plus ancienne de la ville», avance Vincent Monadé, patron du Centre National du Livre. Delamain est aussi, rappelons-le, la dernière du quartier.

L’intérêt suscité vient donc également du fait que le sort de cette librairie symbolise tout le combat d’un patrimoine culturel et littéraire abandonné aux règles impitoyables du profit. Plusieurs personnalités comme Denis Podalydès, de la Comédie-Française, ou encore la nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin, sont d’ailleurs venus assurer, en voisins, toute l’équipe de leur soutien.

Vincent Monadé, qui a débuté sa carrière professionnelle à la librairie Delamain en tant qu’employé, se dit particulièrement touché par la situation. Le CNL, explique-t-il, a alerté le Ministère de la Culture et tenté d’entrer en contact avec les propriétaires afin de négocier un tarif préférentiel pour que la librairie puisse continuer d’exister: «Si les propriétaires sont de bonne foi, car ils possèdent les fonds nécessaires, la situation devrait s’arranger. Dans le cas contraire, il n’y a pas de bonne évolution envisageable.» 

A suivre ?

Manon Galvin

PS. Une pétition en ligne a été lancée «contre l’augmentation de loyer de la librairie Delamaine». On y accède en passant par ici.

PPS. Le fond qatari Constellation Hotel Holdings a tenté de calmer le jeu dans un communiqué révélé par «le Parisien» ce mercredi 17 septembre, et cité par Livreshebdo.fr. Le communiqué dit que «des discussions amiables sont en cours… sur des bases tenant compte des dispositions légales applicables, de la situation des locaux mais également de l’activité spécifique de sa locataire comme de l’ancienneté de son occupation des lieux». Il confirme également le début des travaux dans l’Hotel du Louvre, en précisant que «la librairie Delamain a bien entendu vocation à prendre sa place» dans le projet.

« CHANT D’AUTOMNE » (CHARLES BAUDELAIRE)

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Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.

Tout l’hiver va rentrer dans mon être: colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.

J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe
L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

II me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? — C’était hier l’été; voici l’automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

II

J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd’hui m’est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l’âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

Et pourtant aimez-moi, tendre coeur! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D’un glorieux automne ou d’un soleil couchant.

Courte tâche! La tombe attend; elle est avide!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l’été blanc et torride,
De l’arrière-saison le rayon jaune et doux!

LE CORPS SAISONNIER » DE SOPHIE LOIZEAU, éditions Le Dé Bleu, (note parue dans la revue « Diérèse » à l’été 2012)

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  Le succès (mérité) de La Femme-lit, éclipse quelque peu les premiers livres de Sophie Loizeau. Très différent par la forme comme par le propos, Le corps saisonnier rassemble des textes variés, d’abord publiés en revue (dans le regretté Polygraphe et Le Mâche-laurier notamment). Dédié à [la] maison d’Arnouville, orné de photos d’arbres, de lac, Le corps saisonnier épouse les mouvements du ciel, des pierres, de la faune et de la flore. Assez court, remarquablement lisible, chaque poème semble effectivement célébrer la Nature, perçue à travers la chaire de façon sensible, directe : J’avale toute / L’ampleur de ce pays d’âge / Rauque / D’arbreschemins dont l’ossature suspendue / l’hiver s’embarbèle de nuages (page 98). Les images fusent, s’enchaînent harmonieusement, avec une grâce discrète, parfois nimbée d’une légère mélancolie : Un matin consacré à la mort / Naturelle des choses je m’ouvris / Les mots d’amandes vertes / C’était hors de saison le goût / Amer avant-coureur de l’amertume (page 28). Lyrique, Sophie Loizeau chante également l’amour, à travers les « Poèmes érectiles », dédiés cette fois à Henri et placés sous le signe d’Eros. On songe par moments à Jacques Abeille, à La Guerre entre les arbres[1]. Audacieux, rapide, le vers libre de Sophie Loizeau évoque puissamment les joies du corps, parfois crûment mais sans vulgarité, loin de tout écueil pornographique : Ce sacre de la femme en train de pisser / Lumière où laver ton visage / Faveur / Et toi dedans / À boire ton ivresse et ma gloire (page 54). La Nature participe de cette fête charnelle, en une sorte d’intense danse panthéiste, tellurique. Dionysiaque, heureux, et en même temps limpide, ce bref recueil, édité au Dé bleu, qui annonce La nue-bête[2] et Environs du bouc[3], s’écarte résolument de toute abstraction, de tout discours creux, sans tomber pour autant dans le minimalisme. Jeune auteure désormais largement reconnue au sein du milieu littéraire, Sophie Loizeau affirme déjà ici son style, mélange d’ivresse et de retenue, profondément original.

PIERRE GUYOTAT, SOUVENIR D’UNE RENCONTRE A LA CINEMATHEQUE (article publié dans « Diérèse 55, Hiver 2011-2012)

 

la-cinematheque-fran-4ba3b28edb316GUYOTAT AU TRAVAIL

   Paris, Cinémathèque française, 4 juillet 2011. Après une rapide introduction du réalisateur, le visage rond de Pierre Guyotat apparaît à l’écran. Concentré, l’homme dicte Arrière-fond à Aïda Kébadian depuis son appartement parisien, marquant les pulsations de la phrase à naître d’un léger mouvement de la main, comme pour en imprégner la musicalité, conférer au texte un ordre subtil, aérien. L’accouchement est toujours délicat, exigeant, à la hauteur de la prose à la fois lumineuse et tourmentée propre aux trois derniers volumes, loin des innovations verbales, de la glossolalie du Livre,de Progénitures.

   Proche et complice, Jacques Kébadian a filmé Guyotat au travail, à la fois comme créateur, artisan, mais aussi comme récitant, au Festival d’Avignon. Le résultat est saisissant : une heure et demie de bande permettant de comprendre pleinement les méthodes de composition de l’auteur, de saisir le work in progress. Venu sur scène après la projection devant une assistance nombreuse et acquise, l’écrivain évoque volontiers ses goûts cinématographiques, son parcours, mais aussi le douloureux souvenir de la guerre d’Algérie, essentiel pour comprendre les premiers romans : Tombeau pour cinq cent mille soldats et Eden, Eden, Eden, longtemps censurés. Prolixe mais précis, conscient de son génie mais simple, le créateur semble à mille lieux du personnage en crise de Coma, comme si les années, le passage par diverses épreuves, avaient finalement apaisé l’individu, sans pour autant l’affadir. Témoin lucide d’un siècle barbare, sublime expérimentateur, Pierre Guyotat en revient désormais à la sincérité de l’autobiographie, au témoignage vécu, opposé à tout étalage narcissique. Abordé sous l’angle original du rapport à l’image, cette rencontre avec l’homme et l’œuvre, éclaire quelque peu un travail souvent jugé difficile d’accès, ingrat. Un tel entretien demeure également un beau moment humain, loin des soirées en librairie souvent convenues, décevantes et verbeuses. Rare et précieux, fort de ses soixante et onze printemps, Guyotat n’a pas fini de nous surprendre.

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NATION, SAMEDI SOIR, VERS MINUIT

 

« Bonjour, Monsieur.

_ Bonjour, jeune homme.

_ Euh… Vous êtes écrivain, non ?

_ Oui, c’est exact.

_ Vous êtes monsieur Pierre Guyotat ?

_ Vous m’avez reconnu ! »

BLOGORAMA 1: « PAGE PAYSAGE »

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   J’ai décidé de présenter un blog et/ou un site par semaine. Commençons par le mien, puisqu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. « Page paysage », qui emprunte son titre à Jean-Pierre Richard (Microlectures II, Pages paysages, Seuil, 1984),  s’inscrit dans la continuité d' »Opéra fabuleux » (http://etienneruhaud.hautetfort.com/), ouvert en janvier 2013, il y a presque deux ans. Me sentant à l’étroit, pour des raisons techniques, sur hautetfort.com, j’ai migré vers WordPress, plateforme plus complexe, mais aussi plus riche. L’esprit reste cependant le même: parler de livres, de films et d’œuvres avec une préférence marquée pour le champ poétique et pour l’art brut. Essentiellement critique, « Page paysage » se veut également créatif, puisque j’y inclurai mes propres textes, et notamment certains récits de voyage, ou des réflexions personnelles.

   Dans une optique de partage, je souhaite annoncer les spectacles, lectures, parutions et expositions, dans la mesure du possible (etienne.ferdinand@yahoo.fr). N’hésitez donc pas non plus à vous abonner à ma page Facebook (cf. colonne de gauche), ou à ma newsletter, en inscrivant votre adresse électronique dans la case prévue à cet effet (cf. colonne de droite). Un blog vit surtout grâce à ses lecteurs. D’avance, merci.

PS: Les notes de l’ancien blog seront reprises sur le nouveau.