Poète, mais aussi blogueur, critique et éditeur (Le Citron Gare), le messin Patrice Maltaverne nous a gratifié, voici cinq ans, d’un très bel article autour de mon premier, et unique roman, Disparaître, sur le blog « Poésiechroniquetamalle ». Nous aurons l’occasion de reparler de cet auteur très actif sur le Net et ailleurs. Merci à lui!
Comment s’en sortir quand on est célibataire, que l’on vient de perdre son emploi, même précaire, et que l’on vit seul en région parisienne ? Renaud est le personnage principal du premier roman d’Etienne Ruhaud, qui se trouve confronté à cette problématique du pire.
Si cela continue comme ça, d’ailleurs, nous allons assister à la naissance d’un nouveau genre littéraire, comme une sorte de roman d’apprentissage à l’envers. La faute à notre société et surtout à ses décideurs, qui savent très bien s’occuper de la jeunesse, en pensant d’abord à eux-mêmes ! Ainsi, sans le vouloir, « Disparaître » peut être vu comme une oeuvre engagée dans une dénonciation, même a minima, de ces ravages sociaux.
Ici, la réponse à la question de la survie en milieu urbain tient dans un seul mot : disparaître, qui donne le titre du roman.
Mais je ne peux vous en révéler davantage, auquel cas ce texte n’aurait plus de mystère pour vous.
J’ai en tout cas beaucoup aimé « Disparaître » pour plusieurs raisons : d’abord, l’excellente connaissance et description des paysages urbains, qui ne se limitent pas aux seuls immeubles et rues qui les desservent, mais également à moult friches industrielles ou immobilières situées au milieu de nulle part…
Ensuite, l’auteur sait très bien rendre la solitude en milieu urbain, quelque chose de profondément déshumanisé, où seules les pensées ont encore une consistance humaine.
Enfin, le style de l’auteur, qui reste dans la retenue, ajoute encore à la crédibilité du chemin de croix de Renaud.
Ainsi, « Disparaître » constitue une description fidèle des conditions de vie d’aujourd’hui, entre réussite scolaire et faillite sociale, à laquelle est trop souvent destinée notre génération perdue.
Pour en savoir plus sur ce livre, vendu au prix de 13 €, vous pouvez vous renseigner sur le site de son nouvel éditeur basé dans la région parisienne, Unicité, http://www.editions-unicite.com/, dont le mail est editionsunicite@laposte.net
L’article sur le blog de Patrice Maltaverne (cliquer sur le lien)
Bonjour Etienne, C’est un article qui décrit très bien ton travail et l’univers du roman. Je te propose de le partager sur mon blog si tu es d’accord.Bises Joelle
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Ah, oui! Très volontiers, chère Joëlle. Merci
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Bel article pour un beau roman!
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Merci, Sylvie!!!
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