PAGE PAYSAGE
Follow PAGE PAYSAGE on WordPress.com

Catégories

Mai 2024
L M M J V S D
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  

DIMANCHE 26 MAI, HALLE SAINT PIERRE (complément)

ENTRETIEN AVEC CATHERINE CHOUPIN (paru dans « Lettres capitales » en avril 2024)

Interview. Catherine Choupin : « Je ne peux être déçue par une femme qui a inspiré de tels sentiments à Baudelaire »

Catherine Choupin publie Révélations sensationnelles sur Jeanne Duval: La muse de Baudelaire. Retraitée de l’Education nationale, agrégée ès Lettres et auteure de nombreux récits et essais littéraires, elle a enfin retrouvé la trace de Jeanne Duval, la mystérieuse maîtresse métisse de Charles Baudelaire, dont nous ignorions jusqu’alors l’identité réelle (jusqu’au nom de famille). Plusieurs livres ont déjà été consacrés à Jeanne, mais aucun ne semble reposer sur de sérieuses pistes. Tous relèvent donc de la fiction, sinon du fantasme. Ayant mené une enquête sérieuse, et solidement étayée, Catherine Choupin est, elle, en mesure de nous dire qui fut véritablement la mystérieuse jeune femme, de résoudre l’énigme.

Quelle place occupe Jeanne Duval dans la vie de Baudelaire, et dans la poésie romantique en général ?

Dans la vie de Baudelaire, elle occupe une place capitale, bien que les divers essais de vie commune aient rapidement échoué. Ils se voyaient régulièrement. Baudelaire a trompé secrètement Jeanne avec Marie Daubrun et Madame Sabatier, entre autres, mais Jeanne est restée dans sa vie pendant vingt années, de 1842 à 1862.

Dans la poésie romantique, elle occupe une place capitale puisqu’elle a inspiré à Baudelaire ses plus beaux poèmes : La chevelure, Parfum exotique, Le Balcon etc.

Qu’est-ce qui vous a poussée à vous intéresser à cette figure ?

Comme je le dis dans mon livre, je me suis lancée dans cette entreprise après avoir vu sur Arte un documentaire qui montrait la réapparition progressive du visage de Jeanne sur le tableau de Courbet, L’Atelier du peintre, bien que le peintre l’eût jadis recouvert d’une peinture noire à la demande de Baudelaire. La douceur de ce visage et ce phénomène presque « fantastique » m’ont enthousiasmée. J’ai voulu contribuer, moi aussi, à faire réapparaître Jeanne dans la lumière.

Pour lire la totalité de l’entretien, cliquez sur le lien suivant:

https://lettrescapitales.com/interview-catherine-choupin-je-ne-peux-etre-decue-par-une-femme-qui-a-inspire-de-tels-sentiments-a-baudelaire/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR3AvFQQu9Df0HAX3aJjqmL0j5_lOrCIaB2GvxevEHcq-Chj6HHf2es1h-Y_aem_AchVBjQJ4sRwfOCyw5BQ9Cyxi1GIeM-q5-cW4rlElB875OCtmLBRDms-V8YUV8YvU5eYsMRZy7oPOjGHjQZFAaKu

PS: Un chaleureux merci, comme toujours, à Dan Burcea, qui a accepté d’accueillir cet entretien.

« TOUS LES CHIENS SONT BLEUS » (RODRIGO DE SOUZA LEAO), UNE PRÉSENTATION PAR SOPHIE SAULNIER, ETIENNE RUHAUD, PIERRE GONDRAN DIT REMOUX ET MARC DECIMO, LE 26 MAI À LA HALLE SAINT-PIERRE (PARIS XVIII)

Chers amis, chers lecteurs,

Dimanche 26 juin à 15 heures, donc, Halle Saint-Pierre (2 rue Ronsard, 75018 Paris, métro Barbès ou Abbesses), l’éditrice, Sophie Saulnier, moi-même, Pierre Gondran dit Remoux et Marc Decimo présenteront le roman autobiographique du poète brésilien Rodrigo de Souza Leão (1965-2009). Schizophrène, prématurément décédé, le jeune Carioca a voulu explorer les méandres de la folie, évoquant son internement ainsi que diverses phases d’hallucination. Le volume est disponible aux éditions du Lampadaire (cf. lien ci-dessous).

La rencontre s’organisera donc comme suit:

  • Une lecture par un acteur
  • une vidéo de présentation de l’écrivain et du livre
  • le tout sera suivi d’une discussion, et d’un pot amical.

Entrée libre. Venez nombreux!

ETIENNE RUHAUD

Site de la Halle Saint-Pierre:

Pour acheter le livre:

https://le-lampadaire.fr/19-2

Une présentation de l’ouvrage par Christophe Esnault:

« LA CHAIR DE VÉRITÉ », 1954. JANE GRAVEROL (1905-1984). Série surréaliste

ANGST

LOUIS-FERDINAND FELINE. JOURNAL-PHOTO

Rencontre inopinée avec Gloria de Sibérie, la chatte de Guilaine Depis, quelque part, vers Saint-Germain-des-Prés. Mars 2024.

CARNET DE LECTURES: JANVIER 1999

Janvier 1999

  • Crime et Châtiment (Fédor Dostoïevski)
  • Théogonie (Hésiode)
  • Les Travaux et les jours (Hésiode)
  • Le Bouclier (Hésiode)
  • Petits châteaux de Bohème (Gérard de Nerval)
  • Contre Sainte-Beuve (Marcel Proust)
  • La dissertation littéraire (Axelle Preiss)
  • La critique littéraire (Pierre Brunel, Daniel Madélénat, Jean-Pierre Glicksohn, Daniel Couty)
  • Les Filles du feu (Gérard de Nerval)
  • Corps et biens (Robert Desnos)

MÉMOIRES DES POÈTES: LARS VON TRIER ET KIRSTEN DUNST

Charlotte Gainsbourg, Lars Von Trier et Kirsten Dunst

Quittons momentanément les rivages du surréalisme pour rendre un bref hommage à Lars Von Trier, né le 30 avril 1957, ainsi qu’à l’une de ses actrices fétiches, née le 30 avril 1982, soit l’irrésistible Kirsten Dunst, qu’on voit notamment dans Mélancholia. Surfait, Trier? Un peu, si on évoque à mon sens certains longs-métrages un peu poussifs, excessivement esthétisants, et, pour tout dire, relativement ennuyeux, à l’instar de Dancer in the dark ou de Dogville, mauvaises adaptations grand public, il faut le dire, de l’esthétique Tarkovski. Restent toutefois, du moins en ce qui me concerne, deux ou trois chefs d’oeuvre, avec leurs défauts: Mélancholia, notamment, mais aussi Nymphomaniac, long et complexe, ou encore Breaking the waves. Il faudra que je développe plus, un jour.

ALINE ANGOUSTURES PARLE DE « PANORAMA »!

Un chaleureux merci à notre amie poétesse Aline, bientôt publiée chez Unicité, pour cette recension du recueil Panorama. L’aventure continue, donc! (cliquer sur le lien ci-dessous).

UN CLASSIQUE PAR MOIS: PIERRE KLOSSOWSKI (1905-2001). Episode 19.

« Antoine raconte comment, à l’âge de treize ans, il fut adopté par Octave, professeur de scolastique, et Roberte, qui est à ses yeux une sœur aînée attentive et sévère à la fois. Au grand dam de Roberte, Vittorio est désigné comme futur précepteur d »Antoine. Dans la scène centrale, Roberte doit subir les assauts d’un nain et d’un colosse qui s’introduisent dans son cabinet. Peu satisfaite de l’engagement de Vittorio, Roberte, après quelques recommandations adressées à Antoine, se laisse exhiber par Vittorio sous les regards émus d’Antoine. »

Tel est le résumé (trouvé sur Amazon), de cette singulière pièce, pour le moins déroutante, et à laquelle je n’ai, avouons-le, pas compris grand chose. Récit d’une déception, donc? Oui, pour une part. Le titre, abondamment cité dans les mémoires universitaires, ou au cours de certaines conversations érudites, me frappait par sa singularité. L’ensemble est constitué d’une suite de grandes considérations théologico-philosophiques, alternant avec des scènes de violence à la limite du sado-masochisme, le tout illustré par les propres dessins de l’auteur. Autant dire que je suis déçu. Je n’ai ressenti aucune poésie dans la prose même de Klossowki, proche de Breton, frère du peintre Balthus, donc et fils d’une certaine Klossowska, inhumée au cimetière parisien de Bagneux, artiste et maîtresse de Rilke. A la vérité, je ne comprends absolument pas où va le texte, qui s’apparente davantage à une sorte de dialogue métaphysique assez vain, autour de l’être et du non-être, sur fond de délires sexuels étranges, incompréhensibles. Peu de choses à raconter, donc, hormis pour dénigrer ce qui est pourtant souvent présenté comme un chef d’oeuvre intemporel. Citons toutefois une phrase sortant du lot: L’Eglise et l’art, ma chère, que vous voulez détruire, nous purifient de toues nos ordures par le ressouvenir de la mort; tout est ordure en-deça, sérénité au-delà, pour avoir franchi la mort.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Rejoignez les 181 autres abonnés