Catherine Choupin publie Révélations sensationnelles sur Jeanne Duval: La muse de Baudelaire. Retraitée de l’Education nationale, agrégée ès Lettres et auteure de nombreux récits et essais littéraires, elle a enfin retrouvé la trace de Jeanne Duval, la mystérieuse maîtresse métisse de Charles Baudelaire, dont nous ignorions jusqu’alors l’identité réelle (jusqu’au nom de famille). Plusieurs livres ont déjà été consacrés à Jeanne, mais aucun ne semble reposer sur de sérieuses pistes. Tous relèvent donc de la fiction, sinon du fantasme. Ayant mené une enquête sérieuse, et solidement étayée, Catherine Choupin est, elle, en mesure de nous dire qui fut véritablement la mystérieuse jeune femme, de résoudre l’énigme.
Quelle place occupe Jeanne Duval dans la vie de Baudelaire, et dans la poésie romantique en général ?
Dans la vie de Baudelaire, elle occupe une place capitale, bien que les divers essais de vie commune aient rapidement échoué. Ils se voyaient régulièrement. Baudelaire a trompé secrètement Jeanne avec Marie Daubrun et Madame Sabatier, entre autres, mais Jeanne est restée dans sa vie pendant vingt années, de 1842 à 1862.
Dans la poésie romantique, elle occupe une place capitale puisqu’elle a inspiré à Baudelaire ses plus beaux poèmes : La chevelure, Parfum exotique, Le Balcon etc.
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous intéresser à cette figure ?
Comme je le dis dans mon livre, je me suis lancée dans cette entreprise après avoir vu sur Arte un documentaire qui montrait la réapparition progressive du visage de Jeanne sur le tableau de Courbet, L’Atelier du peintre, bien que le peintre l’eût jadis recouvert d’une peinture noire à la demande de Baudelaire. La douceur de ce visage et ce phénomène presque « fantastique » m’ont enthousiasmée. J’ai voulu contribuer, moi aussi, à faire réapparaître Jeanne dans la lumière.
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