SURRÉALISTES 7: « LES BALEINES » PAR PRISCA POIRAUDEAU
Notre amie, la jeune Prisca Poiraudeau, s’est inspirée de notre poème « Les Baleines » (paru dans le recueil Petites fables, chez Rafael de Surtis, sous les auspices de Paul Sanda). Nous reproduisons donc ici sa toile, ainsi que le poème, et la remercions chaleureusement. Notons également que son prochain livre, L’Âme-chambre, sortira en début d’année chez Unicité.
Notre présentation de « Fée noire », le blog de Prisca Poiraudeau
Notre lecture de « La demeure des chiens fantômes »
LES BALEINES
Grandes baleines de la douleur.
Blanches comme la Lune, leur œil rond et bleu semble à jamais figé dans la mélancolie.
Au moment de mourir, elles échouent sur le rivage nu. Leur cri lamentable fige ciel et terre. Poissons, crabes, mouettes et hommes s’arrêtent dans ce puissant sonar.
Le Soleil se noie de cendres.