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Archives du 23/02/2016

TROIS ÉVÈNEMENTS PARISIENS

Chers lecteurs,

   Comme je l’ai reprécisé dans l’article paru le 1er janvier, ce blog a aussi, et peut être avant tout, une fonction évènementielle. J’y annonce en effet un certain nombre de lectures ou d’expositions faites par des amis ou par des créateurs que j’admire. Cette semaine, trois sauteries très rapprochées:

  • Le vernissage de l’exposition « Toujours des nanas! » demain mercredi 24 février à partir de 18 heures à la galerie « L’espace Beaurepaire » (28 rue Beaurepaire, Paris 10, métro République ou Jacques Bonsergent). Y seront présentes notamment mes amies Mylène Vignon, journaliste culturelle et auteur, ainsi qu’Isa Sator, plasticienne. Je ne pourrai malheureusement y être mercredi, pour des raisons professionnelles, mais viendrai dimanche, à partir de 16 heures, pour le goûter et la performance organisée sur place. Plus d’informations sur le site même de la galerie: L’oeil de la femme à barbe
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  • Le prochain Cénacle du Cygne, dans la cave du bar « La Cantada II », 13 rue Moret (Paris 11, métro Ménilmontant), à partir de 20 heures-20 heures 30. Je ne pense pas y lire des textes cette fois-ci, mais serai bien sur place. Au programme: les performances de Jean Hautepierre, mais aussi la danse du Rhinocéros, étrange animal cinématographique, ainsi que des courts-métrages décalés, des sketchs, le tout animé par l’ami Marc-Louis Questin, auteur-éditeur. L’édition suivante, fin mars, sera consacrée au réalisateur Jean Rollin. Avis donc aux amateurs!
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  • Enfin, l’écrivain Jean-François Jacq, qui a eu la gentillesse d’évoquer Disparaître sur son blog, dédicacera son récit Fragments d’un amour suprême, paru aux éditions Unicité, le vendredi 26 février à partir de 18 heures 30, à l’Espace culturel Christiane Peugeot, Atelier Z (62 avenue de la Grande Armée, Paris 17, métro Porte Maillot). Là encore, je ne pourrai être présent pour des raisons d’ordre professionnel. Je parlerai néanmoins du livre dans la revue Diérèse et ici même sur « Page paysage ».fragments… Voilà. Peut être préférerez vous vous rendre au Salon de l’Agriculture, ce qui n’a rien de méprisable. Pour ma part, j’ai hélas raté le rendez-vous avec Pierre Bergounioux que j’avais pourtant annoncé, tout simplement pour une erreur de date. Aux présents (sait-on jamais?), qui sont allés écouter l’auteur corrézien, je livre cette brève citation, extraite de La mort de Brune                                                                                        

  Le temps qu’on dit passé s’attardait encore, au milieu de ce siècle, dans les petites villes enfouies au coeur du pays. Sa lumière morte, son air éteint, ses drames anachroniques, sa misère, ses tenaces noirceurs encombraient la vie de chaque jour. L’heure qui montait au cadran de l’histoire hésitait, au loin. Quinze années durant, peut-être, la nuit mérovingienne, le regard d’une dame du temps du roi François, les catins et les roués de la Régence, le spectre d’un maréchal d’Empire assassiné hantèrent le paysage immobile. Une clarté soudaine, insolite et verte, les éclipsa un beau soir, sans retour, et l’instant qui nous était destiné, le présent, a fait son entrée.

bergounioux