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31 JUILLET 1914, ASSASSINAT DU DÉPUTÉ SOCIALISTE JEAN JAURÈS

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Monument aux morts de Gentioux, Creuse.


12 commentaires

  1. c dit :

    Au Café du Croissant (qui existe encore)

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  2. mahdiayres dit :

    ce monument est proche de chez nous, et surtout il exprime une idée simple et claire : pas de guerre ! da.

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  3. mahdiayres dit :

    du reste, tu as peut-être raison, quand, par exemple, kant désigne la guerre comme un moment sublime, alors que la paix pour lui n’est qu’une trêve de commerçants; à +; da.

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  4. La guerre (surtout comme ici entre peuples proches pour des intérêts financiers) est toujours abominable. Personne ne la valorise. On dit juste qu’elle est peut être inévitable parfois

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  5. mahdiayres dit :

    combattre revient à s’opposer et aussi à se confronter à la mort, seulement, pour nous paisibles européens (sans guerre depuis 80 ans), la perte (par exemple celle de Debussy ou de Péguy) semble irréparable; ce qui me plait dans cette sentence : « maudite soit la guerre », c’est cette forme lapidaire, laquelle dit tout d’un seul tenant : non à la guerre, non aux pertes et aux souffrances, non à la guerre comprise comme horrifique; tu vois, je pense à la syrie, et je me dis que c’est une malédiction effroyable qui, pour finir, ne compte quand par calcul politique; c’est vraiment la part maudite de l’autorité politique qui rend possible ces massacres (comment penser autrement ?); cependant, je réfléchis sans doute assez mal, n’ayant pas lu clausewitz par exemple; da.

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    • Paisibles européens… Oui. Jusqu’au jour où la France et l’Europe occidentale se transformeront en Liban ou en Bosnie géante. Ce qui peut fort bien advenir. Mais on verra. Personne ne dit que la guerre n’est pas horrible. Elle l’est, de fait. Cela étant elle demeure, je pense, inévitable. Du moins en l’état actuel des choses. Cela va devenir de plus en plus vrai avec l’augmentation de la population mondiale.
      En Europe, la paix entre les peuples s’est lentement construite. Ce pourquoi nous n’avons plus de conflit armé depuis 80 ans, en effet.

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      • mahdiayres dit :

        ce que tu dis est différent, je pense, de cette peur certaine de la guerre atomique qui dominait le monde dans les années 60; peut-être en un sens, la guerre prendra-t-elle d’autres formes (bactériologique – à l’image de la covid 19 -, économique – où les pays pauvres s’enfoncent dans l’indigence -, ou plus simplement culturelle – où les moyens de communications actuels sont en quelque sorte des filets posés sur notre planète capable de réduire au silence quiconque – donc une menace guerrière); je te dis cela au fil de la plume, et il faudrait revenir sur chaque notion pour voir si cela se tient; mais la guerre ne s’envisage pas, et il me semble que c’est une part de ta réflexion, stricto sensu; il reste qu’elle est évidemment « maudite »; da.

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  6. Un lecteur simple dit :

    Tu dis: »Il y a des guerres légitimes. » A développer…!

    « Il y a des cas où des nations (…) jugeront le recours à la force non seulement nécessaire mais moralement justifié. » affirme Barack Obama
    J’ajouterai : « Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. » Aimé Césaire
    et:
    « Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent parce que d’autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d’accord » Paul Valéry

    Tu me rétorqueras :
    « Au commencement était la guerre, source de toute chose. » Héraclite (philosophe grec du Vème siècle av JC)

    Certes!

    Ou encore :
    Depuis six mille ans, la guerre
    Plait aux peuples querelleurs,
    Et Dieu perd son temps à faire
    Les étoiles et les fleurs. (Victor Hugo; les chansons des rues et des bois.)

    Je préfère quant à moi :
    « Tout journal, de la première ligne à la dernière, n’est qu’un tissu d’horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d’atrocité universelle.
    Et c’est de ce dégoûtant apéritif que l’homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Je ne comprends pas qu’une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût. » (Charles Baudelaire, Journaux intimes)
    Alors que penser de : « Si quelque chose semble devoir rabaisser l’homme au-dessous de la bête, c’est sans doute la guerre. Les lions et les tigres ne combattent que pour satisfaire leur faim; l’homme est le seul animal qui, de gaieté de cœur et sans cause, vole à la destruction de ses semblables, et se félicite d’en avoir beaucoup exterminé. (Paul-Henri, baron d’Holbach, La morale universelle)
    Bien sûr « Ceux qui ne voient que l’amour dans le monde sont aussi bêtes que ceux qui ne le voient pas. » (Jean Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu)
    C’est pourquoi je partage avec Jean-Claude Guillebaud cette conviction : «la paix est un combat quotidien» mais j’irai même plus loin :

    « C’est au cours de la guerre d’Espagne que Simone Weil rencontre concrètement la banalité du mal. Elle l’écrit à Georges Bernanos (dans une lettre de 1938 que celui-ci conservera dans son portefeuille jusqu’à sa mort) après la lecture des Grands cimetières sous la lune. Puis elle éclaircit encore ses analyses dans Réflexions sur la barbarie (1939). Ce qui l’a frappée dans cette guerre, c’est bien ce qui plus tard frappera Hannah Arendt devant Eichman : l’indifférence, la désinvolture qui accompagnent le crimes, autrement dit, l’absence de conscience du mal. Le plus terrible : cette désinvolture n’est pas exceptionnelle, mais générale au contraire : « je n’ai jamais vu personne exprimer même dans l’intimité de la répulsion, du dégoût ou seulement de la désapprobation à l’égard du sang inutilement versé » (25). Faiblesse terrible de la condition humaine : « sauf au prix d’un effort de générosité aussi rare que le génie, on est toujours barbare avec les faibles » (26). Il faut donc affirmer avec vigueur que contrairement à ce que croient les pensées totalitaires, qui incarnent spécifiquement le Mal dans un groupe tantôt racial et tantôt social, le mal, et même le plus grand, est virtuel chez tous les hommes : « je voudrais proposer de considérer la barbarie comme un caractère permanent et universel de la nature humaine, qui se développe plus ou moins selon que les circonstances lui donnent moins de jeu » (27). »

    Soljenitsyne, lui, énonçait ainsi : « sur la paille pourrie de la prison, j’ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les Etats ni les classes ni les partis, mais qu’elle travers le cœur de chaque homme et de toute l’humanité ».

    Que penser de tout ça…?!

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