Ce mois-ci, Claudine Sigler nous présente un corrido, soit une ballade populaire traditionnelle composée par Antonio Gil del Rio. Écrite durant la révolution mexicaine (1910-1920), cette chanson rend hommage aux jeunes femmes qui accompagnaient les troupes insurgées, et qui, à pied, à cheval ou en train, semblaient prêtes à mourir avec leurs compagnons de lutte. Le nom propre « Adelita » (diminutif du prénom courant « Adela »), est devenu par la suite un mot générique pour désigner ces mythiques héroïnes. Le texte est long, et nous n’en présentons ici qu’un fragment. Les plus motivés peuvent en écouter la version musicale, interprétée par Amparo Ochoa:
LA ADELITA
En lo alto de la abrupta serranía
acampado se encontraba un regimiento
y una moza que valiente los seguía
locamente enamorada del sargento
Popular entre la tropa era Adelita
la mujer que el sargento idolatraba
que ademas de ser valiente era bonita
que hasta el mismo coronel la respetaba (…)
Traduction :
En haut de la montagne abrupte
Se trouvait un régiment qui campait
Et une jeune fille vaillamment le suivait,
Follement amoureuse du sergent.
Populaire dans la troupe était Adelita,
La femme que le sergent idolâtrait,
Car, autant que brave, elle était jolie
Au point que le colonel lui-même la respectait (…)

Une Adelita et un révolutionnaire, par José Guadalupe Posada.
Merci, Etienne! Bonne nuit…! 🙂
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Merci, Monique!!!! Oui, une touche de Mexique dans ce monde de gringos.
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