
Livre publié dans la ville rose par notre ami Robert Roman, avec une magnifique couverture du regretté Pascal Ulrich.
PAYSAGE DE BOUCHERIE
Ces gens laids du mois d’août et monstrueux de septembre
sages-femmes tranchées dans les haies d’aubépine
cerfs-volants d’enfants avec un couteau entre les dents
mères en ballon qui s’élèvent comme de la tripaille de ciel
du miel d’abeilles folles
des coulures de plaies sur la tête
il pleut de l’ivraie à perte de vue
le monde va comme une balle perdue
Merci pour la réclame ! On s’en grille une petite pour la route? À 10 euros le paquet qui pourra en filer aux SDF? Ni ceux qui ne donnent pas le caca qu’ils chient ni les riches qui vivent dans un autre monde…À 10 euros le paquet c’est râpé jusqu’aux mégots qui vont fondre plus vite que la banquise et le sieur écolo grand sauveur des icebergs en perdition se moque des titaniques SDF qui contre leur grès héritent d’une santé de fer et vont devoir rouiller en enfer sans même en griller une!
Bon, je ne fume pas et je ne suis pas encore SDF, mais quand même !
Pour la poésie, un spécialiste m’a demandé ça :
Vos poèmes….. ni compte de pieds ni rimes ni règle de versification, alors pourquoi ce retour à la ligne?
Peut-être parce que je n’attends pas qu’on me siffle pour passer à la ligne suivante. C’est à l’instant précis où le crayon dans ma poche pèse trop lourd que je tape sur la touche « RETOUR » du clavier . I T poésie maison, c’est mon école.
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Je n’aurais pas partagé si je n’avais pas aimé. Or c’est très bon.
A plus dans l’autobus,
ETIENNE
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