
Souvenir d’une rencontre croisée à la Lucarne des écrivains, avec Dominique Noguez, Pierre Mérot, et votre serviteur.
Préfacier de mon premier et unique roman Disparaître, « découvreur » et ami de Houellebecq, mais plus encore romancier (Amour noir, Les derniers jours du monde…), essayiste (Lénine Dada), et spécialiste du cinéma expérimental, Dominique Noguez présentera son dernier livre, Pensées bleues, recueil d’aphorismes, à la librairie du cinéma du Panthéon (5 rue Victor Cousin, RER Luxembourg ou métro ligne 10, station Cluny-la Sorbonne), le 20 octobre 2015, à partir de 18H30. Sera également présent son illustrateur, Pierre Le Tan. Pour information, le livre coûte 12 euros. Venez nombreux!
Un lien vers « Pensées bleues », sur le site des éditions des Equateurs
L’aphorisme est un tour de magie difficile à réussir. Il est la pièce d’un puzzle mais supporte mal la compagnie. Il cherche l’universalité plus que l’originalité, la concision plus que la simplicité. Il est souvent amer et il est mal-aimé. Dans le sillage de Lichtenberg et Kafka, Dominique Noguez nous peint ses aphorismes en bleu. Des pensées, des maximes, à l’image de son travail d’écrivain. Du style, de l’élégance, une dose de désespoir et beaucoup d’humour. Il y a des pensées classiques et d’autres ancrées dans l’actualité.
« La plupart des hommes sont des Sancho Pança sans Don Quichotte. »
« Avec les portables, les confessionnaux sont en pleine rue, sans grillage et sans prie-Dieu. »
« Quand on va prendre l’avion, soigner ses sous-vêtements : on pourrait retrouver le cadavre après la catastrophe »
« L’Académie : 40 membres. N’est-ce pas un peu se vanter ? »
Si vous êtes partisan du court, de l’abrégé et d’un désespoir savant, lisez Noguez !
(Présentation sur le site des éditions)